Les élèves

• LES ELEVES DOIVENT ETRE AU CENTRE DES APPRENTISSAGES

Ils doivent être acteurs de leur apprentissage, tout en étant accompagnés dans cette démarche. C’est à ce prix que se construit leur autonomie. Le lycée doit leur permettre de construire pas à pas leur projet et d’approfondir d’eux-mêmes leurs connaissances.

Le système un prof, une heure, une discipline, une classe est obsolète. Il y a nécessité de rénover les pratiques pédagogiques en classe et mettre un terme aux cours magistraux.

La FCPE prône une pédagogie différenciée limitant les cours magistraux, la généralisation des TPE à tous les niveaux d’enseignement, le dédoublement des classes en langues, l’introduction du e-Learning (cours et TP et évaluation en ligne) avec des classes pupitres ou informatiques adaptées.

Il faut donc des heures spécifiques où les élèves sont pris en charge en petits groupes pour faire de la méthodologie, des travaux interdisciplinaires donnant du sens aux enseignements et des méthodes de travail qu’ils retrouveront dans l’enseignement supérieur, voire tout au long de leur vie.

L’école, le collège et le lycée doivent intégrer sur le temps scolaire l’aide personnalisée et individualisée et les stages de mise à niveau (tout élève a droit à ses vacances). Il ne peut y avoir d’école après l’école.
L’éducation nationale doit prendre ses responsabilités et éviter toute marchandisation qui ouvre la porte aux officines privées de soutien scolaire qui fleurissent au chevet de l’école publique.

• LES ELEVES EN DIFFICULTE

Il est indispensable que les élèves les plus en difficulté puissent se voir attribuer des moyens supplémentaires permettant la mise en œuvre d’aides spécifiques, en plus de l’accompagnement et proposant des modalités pédagogiques plus mobilisatrices pour tous.

La réforme doit prendre en compte les indicateurs scolaires territoriaux pour un traitement différencié visant à rattraper les retards à court et moyen terme. C’est le cas du Nord : il faut donc des moyens pédagogiques et budgétaires supplémentaires adaptés et spécifiques.

Le potentiel de remplaçants doit être à la hauteur de cette réforme.
Ce qui, déjà, est loin d’être le cas actuellement.